A partir du 16° siècle, le sacrement de confirmation marquera l’entrée au catéchisme et l’eucharistie marquera la fin du catéchisme. En France, la situation du sacrement de confirmation va se compliquer par l’introduction, au 17° siècle, de la Communion Solennelle.
Dans la réforme liturgique de Vatican II, la confirmation, elle doit avoir lieu aussitôt après le baptême !
Quand un évêque ou son délégué célèbre la confirmation, il confirme l’expérience baptismale. La démarche est particulièrement significative quand le baptême a été célébré à un âge où la baptisé ne permettait pas d’en assumer soi-même le choix, comme c’est le cas avec les petits.
Procéder à la confirmation, qui est un rite initiatique, au moment de la puberté fait un lien avec les rites de passage qui se passaient dans l'antiquité.
Le « rite de passage » se distingue du « rite initiatique » en cela qu'il marque une étape dans la vie d'un individu, tandis que le rite d'initiation marque l'incorporation d'un individu dans un groupe social ou religieux : le premier touche indistinctement tous les individus d'un même sexe tandis que le second les sélectionne.
La Grèce ancienne se caractérise par l'importance des rites de passage à l'adolescence.
Dans beaucoup de sociétés traditionnelles la circoncision, qui s'effectue à la puberté ou juste avant, marque le passage du statut de garçon à celui d'homme.
Chez les juifs, pour les garçons et les filles c'est la Bar Mitsva à l'âge de la puberté.
Chez les amérindiens le rite était la Quête de vision.
Chez les chrétiens, ce sacrement permet renouveler les engagements pris en son nom lors de son baptême par ses parrains et marraine, le jeune fidèle marque qu'il a atteint l'âge de dire lui-même qu'il croit. La confirmation, comme le baptême, imprime dans l’âme du Chrétien une marque spirituelle : c’est pourquoi on ne peut recevoir ce sacrement qu’une seule fois dans la vie.
Dans l'église primitive, si le baptême semble se situer du côté de l’être, la confirmation oriente plutôt vers l’agir. C’est affermir sa foi, accepter aussi de la prendre en main et de l'assumer : la mettre en pratique.