Nous sommes une Église qui allie la plus grande liberté de pensée à la forme ancienne de la dévotion sacramentelle et qui enseigne que l'homme est divin dans sons essence et qu'il peut, comme l'affirma Origène au III° siècle, développer les pouvoirs spirituels qui sont latent en lui.
Les responsabilités morales de l'homme comprennent, la tolérance, l'amour et la fraternité, notre Église ne cherche pas à avoir de domination spirituelle ou temporelle sur ceux qui adhèrent à son rite.
Nous sommes une grande fraternité et accueillons tous ceux qui s'approchent sincèrement et avec respect de nos autels.
Les membres du clergé de notre Église ne sont pas rétribués, et ont généralement une activité professionnelle. Conformément à la Tradition Apostolique et à celle de l'Église du premier millénaire, les prêtres et les évêques peuvent se marier.
Aucune rétribution ne peut être demandée pour l'administration d'un sacrement ou pour un travail de nature spirituelle. Nous dépendons entièrement des contributions volontaires.
En religion, l'adjectif orthodoxe qualifie ce qui est conforme à la doctrine, considérée comme une vérité définie et enseignée par une Église.
L’Église Orthodoxe Celtique est l’une des Églises les plus anciennes du monde Chrétien. L'Église Orthodoxe Gnostique Celtique, en rajoutant la notion de Gnose,( interrogation sur le sens de l’existence ), veut réhabiliter ce qui est l’expression religieuse des populations celtiques avant la « manipulation » de l’Église de Rome.
La définition de ce christianisme celtique présuppose la construction d’une nouvelle « mythologie chrétienne » avec la réinterprétation de l’histoire européenne. Les Celtes sont aussi présentés comme les ancêtres de l’Europe et certains auteurs n’hésitent pas à dire que l’Union Européenne ne fait que reproduire ce que les Celtes avaient créé il y a 2 500 ans ( Sims-Williams, 1998 ).
Nous privilégions la notion d’un « christianisme originel », dont la forme aurait été « l’ancienne expression occidentale de l’orthodoxie » qu’il faudrait maintenant « redécouvrir » bien qu'elle soit toujours présente dans la mémoire populaire. Pour nous, la référence celtique est importante. Nous sommes orthodoxes : nous professons la foi chrétienne telle qu'elle est exprimée dans les écrits des apôtres et les écrits apocryphes et la théologie des trois premiers conciles. Nous nous sentons également liés à l'Ancienne Tradition de l’Europe occidentale qui en ce temps là s'appelait les Gaules.
La notion trinitaire est à la base de toute la tradition celtique, depuis ses origines les plus lointaines. Une Théologie ne peut se justifier que dans la mesure où elle peut justifier un éveil spirituel individuel.
Dieu se manifeste dans Son univers comme une Trinité nommée dans la Religion Chrétienne, Père, Fils et Saint-Esprit :
- Le Père, la Cause de tout ;
- le Fils, le Verbe ;
- le Saint-Esprit, le Dispensateur de la vie, Qui inspire et Qui sanctifie.
La venue de Joseph d’Arimathie en Grande-Bretagne en l’an 37 constitue le point de départ des « Celtes orthodoxes ». Les élites spirituelles celtes se sont converties : druides, bardes ou ovates. De l’Irlande aux confins de l’Europe, des milliers de moines celtes ont apporté une spiritualité qui fit la gloire du Ier millénaire.
La hiérarchie catholique romaine ne voit pas d’un bon œil les communautés chrétiennes très anciennes et qui professent la foi des origines, qui célèbre l’ancienne liturgie des Gaules issue de notre culture multiple ( grecque, latine, mais surtout gauloise et mérovingienne ).
II n'y eut jamais de chrétienté celtique qu'orthodoxe.
Le sacrement est un rite cultuel revêtant une dimension sacrée. En marquant les moments les plus décisifs de la vie humaine, les sacrements manifestent toute notre existence.
Les sept sacrements sont :
- le baptême, qui marque l'entrée d'une personne dans la communauté chrétienne.
- l'eucharistie, partage du pain et du vin consacrés par le prêtre.
- la confirmation qui renouvelle l'engagement du baptême.
- la pénitence dans lequel le chrétien reconnaît ses péchés et en demande le pardon.
- l'onction des malades (anciennement extrême-onction), sacrement des malades et des mourants.
- le mariage, qui unit un homme et une femme.
- l'ordination, qui donne aux prêtres le pouvoir d'administrer les sacrements. Le célibat n'a jamais été une condition d'accession à la prêtrise et les femmes sont admises à la célébration de l’office divin.
Le cursus normal de l'ordination :
- dans un premier temps, le postulant reçoit les Ordre mineurs,
- puis le Diaconat,
- avant de recevoir le Presbytérat.
- Et pour certains, l’Épiscopat permettra de compléter leur démarche dans l’Église, en prenant plus de responsabilités.
Vous êtes notre Visiteur. Que la paix soit avec vous.
« Au commencement était le verbe » ( Evangile de Jean - 01:01 ) « examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » ( 1 Thessaloniciens - 5 :21 )
EGLISE ORTHODOXE GNOSTIQUE CELTIQUE