L'onction des malades est un sacrement des Églises catholique romaine, orthodoxes et anglicanes par lequel celui qui souffre est confié à la compassion du Christ. L'onction est faite avec une huile bénite et est célébrée par un prêtre. Le Sacrement se fait par l’imposition des mains, la prière et l’onction.
« Par l'onction sacrée des malades et la prière des prêtres, toute l’Église recommande les malades au Seigneur souffrant et glorifié, afin qu'il adoucisse leurs peines et les sauve. »
Trois effets du sacrement de l'onction des malades :
1 / le don particulier de l'Esprit : grâce de réconfort, de paix, de courage pour vaincre et surmonter la maladie ou la vieillesse ;
2 / la grâce ecclésiale : en célébrant ce sacrement, l’Église intercède pour le bien du malade, qui a son tour, grâce à ce sacrement, contribuera à la sanctification de l’Église ;
3 / la préparation à l'ultime passage.
L'imposition des mains était déjà fréquente en Égypte : la déesse Isis posa ses mains sur son enfant pour le rappeler à la vie et prononça des paroles magiques.
Dans la mythologie grecque, Asclepios guérissait en imposant les mains.
Les Romains considéraient l' imposition des mains comme un geste de transmission de force, de sanctification et de consécration.
La souffrance et la mort sont pour l'homme, peu importe sa religion, une source d'angoisse fondamentale. L'onction des malades semble apporter une réponse qui révèle au malade qu'il est accompagné par Dieu et lui manifeste que même dans l'isolement de sa maladie, l'Église fait en sorte qu'une communauté l'accompagne. La souffrance spirituelle entraîne souvent une rupture du lien qui unit le malade à lui-même, à autrui, ainsi qu'à une transcendance.
Apprivoiser la réalité du mourir permet, dans bien des cas, d'alléger la souffrance. L'onction des malades peut favoriser cet apprivoisement. Avant, ce sacrement s'appelait l’extrême-onction. On ne l’administrait qu’aux malades que l’on estimait être à la dernière extrémité, et comme après ce sacrement, il n’y en avait plus d’autres, on lui a donné ce nom. C’est au 12° siècle seulement que cette cérémonie, dernier acte de la vie d’un bon catholique romain, a été introduite par l'église catholique romaine. On donne à l’eucharistie administrée aux derniers moments le nom de viatique. Ce mot vient du latin via, chemin, et se dit en général des provisions de route. Dans le langage de l’Église romaine, c’est la provision pour le dernier grand voyage et qui doit fortifier celui qui va le faire.
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« Au commencement était le verbe » ( Evangile de Jean - 01:01 ) « examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » ( 1 Thessaloniciens - 5 :21 )
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