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Irénée de Lyon (130-208) dans son traité  La prédication des apôtres et ses preuves :
… nous savons que ce baptême est le sceau de la vie éternelle et la régénération en Dieu, afin que nous soyons, non plus seulement les fils des hommes mortels, mais aussi les enfants de ce Dieu éternel et indéfectible....                                                                                 
... lors de notre nouvelle naissance, le baptême évoque ces trois articles, en nous faisant renaître avec Dieu le Père, par la médiation de son Fils, avec le Saint-Esprit.
 
Clément d'Alexandrie (150-220), dans son livre intitulé Pédagogue I. VI.26 :
Étant baptisés, nous sommes illuminés ; illuminés, nous devenons des fils ; étant des fils, nous sommes établis dans la perfection ; étant parfaits, nous devenons immortels. «Je vous l'ai dit, ainsi parle-t-il, vous êtes des dieux et tous des fils du « Très-Haut ».
 
Origène (183-253), un théologien et un des Pères de l'Église, disait se baser sur l'exemple des apôtres pour baptiser les enfants et la quasi-totalité des Pères de l'Église étaient aussi en faveur de cette pratique. Origène est un penseur en mouvement, curieux, prolifique et jamais un doctrinaire obtus. Les thèses exposées font l'objet de controverses après sa mort. Ces thèses furent condamnées, au synode de Constantinople de 543, puis au concile de Constantinople II de 553, en particulier, on l'accusait d'avoir soutenu la croyance en la réincarnation et la pré-existence de l'âme avant la naissance.
 
Cyprien de Carthage (200-258) enseignait dans son épître 62.8 que le Saint-Esprit était reçu au baptême :
… à ceux qui ont auparavant commis plusieurs péchés contre Dieu après leur conversion, et si personne n'est exclu du baptême et de la grâce ; combien moins les bébés devraient en être exclus. Ces nouveaux-nés qui n'ont commis aucun péché, à part d'avoir contracté l'ancienne mort parce qu'ils sont nés dans la lignée d'Adam selon la chair ? En effet, l'approche du bébé à la réception de la rémission des péchés est la plus facile puisque les péchés remis ne sont pas les siens ….
 
Jean Chrysostome, né à Antioche entre 344 et 341 et mort en 407, a été archevêque de Constantinople et l'un des pères de l'Église grecque. C'est un saint et un docteur de l'Église catholique, de l'Église orthodoxe et de l'Église copte, considérait le baptême comme effaçant les péchés.
 
Thomas d'Aquin, né en 1224/1225 et mort le 7 mars 1274, proclamé docteur de l'Église par Pie V, en 1567,  écrivait dans la Somme Théologique Q 69 :
L'effet essentiel est celui pour lequel le baptême a été institué : la naissance à la vie spirituelle.
Pour tout chrétien, la référence est le baptême de Jésus par Jean le Baptiste dans le Jourdain, décrit dans l'évangile selon Matthieu, chapitre 3, versets 13 à 17 :
Alors Jésus vint de la Galilée au Jourdain vers Jean, pour être baptisé par lui.
Mais Jean s'y opposait, en disant : C'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi, et tu viens à moi !                                                                               
Jésus lui répondit : Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste. Et Jean ne lui résista plus.                                                                     
Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l'eau. Et voici, les cieux s'ouvrirent, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui.                                              
Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection.
 
La pratique exclusive du baptême de croyants est attestée dans l'Église primitive, en particulier par Tertullien, né entre 150 et 160 et décédé vers 220 à Carthage ( Tunisie ), issu d'une famille berbère et païenne. Il se convertit au christianisme. Bien que marié, il est considéré comme un des Pères de l'Église ( ce qui plaide pour le mariage des prêtres ).  Il a écrit dans son Apologie du Christianisme, chapitre 18 :                                                       On ne naît pas chrétien, on le devient.
En instituant le Baptême, Jésus Christ a vraisemblablement repris, en lui donnant une valeur nouvelle le rite du baptême des prosélytes qui est un rite d'initiation au Judaïsme et comporte une immersion complète.
Le baptême,du verbe grec ancien βαπτίζειν baptizein, du verbe βάπτειν baptein, « plonger dans un liquide », « immerger ») est un sacrement symbolisant la nouvelle vie du croyant chrétien. Il est partagé par la quasi-totalité des églises chrétiennes, Le Baptême Chrétien est un rite d'initiation, jamais renouvelé, qui imprime un sceau. On voit les diacres baptiser et les laïcs aussi ont dû baptiser.
Pour le catholicisme, l'orthodoxie et certaines églises protestantes, le sacrement du baptême  est ce qui permet à quelqu'un  de devenir enfant de Dieu.
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