episcopat

La crosse :

La crosse, venue du mot « croc » ou « crochet », est le bâton pastoral des évêques et des abbés. A l’origine, le bâton des bergers, il est devenu le symbole de la vigilance du pasteur, soucieux de garder son troupeau.

La mitre :

Du grec mitra : « ceinture », « bandeau », « diadème », « tiare ». Dans l’Ancien Testament, le grand prêtre et les prêtres portent un turban. Dans l’usage chrétien, le port d’une coiffure sacerdotale fut adopté. Le port de la mitre est réservé aux, évêques et aux abbés. Il est habituellement associé à l’usage de la crosse.

La bague :

L’usage de porter une bague en symbole d’un lien contracté librement est très ancien. Au cours de l’ordination épiscopale, le nouvel évêque reçoit un anneau en symbole du lien qu’il contracte avec son Église.

Dans l’Église primitive, l'entreprise apostolique la plus remarquable n'a pas été menée sans une large part de coopération féminine. Les opposants à la prêtrise féminine mettent l'accent sur le fait que les femmes de l'Église primitive n'ont jamais exercé de ministère sacerdotal et que les seules fonctions agréées à partir de la fin du III° siècle dans le contexte de la communauté, étaient le diaconat. Il n'y a aucun argument historique, biblique, théologique, exégétique, qui justifie l'exclusion des femmes.

La consécration épiscopale prend place, au cœur de la célébration eucharistique après les lectures et l’homélie. Les impétrants prennent place devant l'autel. Selon les Constitutions Apostoliques ( 380 ) les ordinations se font devant devant l’assemblée entière.

Le rituel de consécration épiscopale est le même pour un homme ou pour une femme. Pour cette dernière, juste quelques phrases sont ajoutées.

Épiscopat

Troisième des ordres sacrés dans l'Église orthodoxe et dans l'Église catholique.

D’un point de vue sacramentel donc, mais non pas d’un point de vue juridictionnel, l’essentiel de la succession apostolique se transmet par l’ordination épiscopale qui transmet l’essentiel du pouvoir sacerdotal : la charge de sanctifier.

L’ordination épiscopale transmet le pouvoir sacerdotal d’une manière absolue et définitive, en imprimant dans l’âme de celui qui le reçoit un caractère qui sera éternel : Sacerdos in aeternum.

Principe I. De droit divin, les évêques ordonnés seuls ont le pouvoir de transmettre validement l’épiscopat, le presbytérat et le diaconat.

Principe II. Également de droit divin, l’imposition des mains par un seul évêque, lui-même validement ordonné, suffit à la validité de ce sacrement, à supposer même que cet évêque ne fût pas le consécrateur principal, qu’il ne fût pas le président de la cérémonie d’ordination ; s’il n’est qu’un évêque assistant.

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