Après la descente de l'Esprit Saint lors de son baptême dans le Jourdain, Jésus manifesta sa vie une totale communion avec l'Esprit.
Les Actes des Apôtres nous montrent que une sorte de confirmation se passe même dans l'Église primitive.
Actes 8.14-17 :
14 Les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean.
15 Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu'ils reçussent le Saint Esprit.
16 Car il n'était encore descendu sur aucun d'eux; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus.
17 Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint Esprit.
Actes 19.1-5 :
1 Pendant qu'Apollos était à Corinthe, Paul arriva à Ephèse après avoir traversé les hautes provinces de l'Asie. Il rencontra quelques disciples
2 et leur dit: «Avez-vous reçu le Saint-Esprit lorsque vous avez cru?» Ils lui répondirent: «Nous n'avons même pas entendu parler d'un Saint-Esprit.
3 Il demanda: «Quel baptême avez-vous donc reçu?» Ils répondirent: «Le baptême de Jean.
4 Alors Paul dit: «Jean a baptisé du baptême de repentance, en disant au peuple de croire en celui qui venait après lui, c'est-à-dire en Jésus.
5 Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus.
Par ce sacrement, nous est donné la plénitude de l’Esprit Saint, qui ne pouvait être donnée avant la résurrection et l’ascension du Christ :
Jean 7.39 :
L’Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié par le Père.
Le pape Miltiade ou Melchiades (en grec: Ο Άγιος Μιλτιάδης; Μελιάδης de Ἀφρικανός, décédé le 10 Janvier 314), était évêque de Rome du 2 Juillet 311 à sa mort en 314. En 1969, il a été retiré du calendrier général romain des célébrations liturgiques obligatoires ! Il avait écrit :
Le Saint - Esprit, qui est descendu sur les eaux du baptême pour notre salut, nous accorde dans la fontaine baptismale la plénitude de l’innocence, et dans la confirmation l’accroissement de la grâce. Dans le baptême nous naissons à la vie ; après le baptême, nous sommes affermis.
Dans l’Église d’Orient tout baptisé adulte est immédiatement confirmé et reçoit l’Eucharistie. Le 4° siècle marque un tournant dans l’histoire des rites d’initiation. En Orient, les rites avec onction du Saint chrême) sont de plus en plus valorisés. Ce sacrement est appelé « Chrismation » onction de chrême. Ainsi, la pratique des Églises d’Orient souligne l’unité de l’initiation chrétienne.
En Occident, la « confirmation » va se séparer peu à peu du baptême. Le premier témoignage signalant que l’évêque va imposer les mains à ceux qui ont été baptisés. Le concile d’Elvire, en Espagne, qui eut lieu vers 300, reconnaissait la nécessité d’une perfection du baptême par l’évêque si le baptême avait été conféré par un diacre.