Particularité Celtique
Le christianisme celtique est un mode d’organisation de la vie religieuse, au sein du christianisme d’Occident qui, à l'inverse du système romain, est fondamentalement décentralisé. Ce christianisme s'est développée dans les pays celtiques pendant tout le haut Moyen Âge. L'Église Gnostique Orthodoxe Celtique se revendique l'héritière de ces anciennes chrétientés celtiques.
L’esprit celte est religieux.
Hanté d’absolu, ne marchandant pas son engagement, le Celte est peu porté sur l’analyse, et goûte peu les « querelles byzantines ».
La venue de Joseph d’Arimathie en Grande-Bretagne en l’an 37 constitue le point de départ des « Celtes orthodoxes ». Les élites spirituelles celtes se sont converties : druides, bardes ou ovates. De l’Irlande aux confins de l’Europe, des milliers de moines celtes ont apporté une spiritualité qui fit la gloire du Ier millénaire.
La hiérarchie catholique romaine ne voit pas d’un bon œil les communautés chrétiennes très anciennes et qui professent la foi des origines, qui célèbre l’ancienne liturgie des Gaules issue de notre culture multiple ( grecque, latine, mais surtout gauloise et mérovingienne ).
II n'y eut jamais de chrétienté celtique qu'orthodoxe.
Selon Christian Guyonvarc'h, Professeur émérite à l'université Rennes II :
- La force extraordinaire de ce christianisme est due tout d'abord à la très haute qualité d'un personnel sacerdotal qui avait hérité toutes les aptitudes intellectuelles des druides.
- Le christianisme celtique ne se différencie de celui du continent que par des détails qui, aujourd'hui, nous paraissent insignifiants mais qui, au haut Moyen Âge, étaient considérés par Rome comme autant d'hérésies :
- Le premier particularisme des chrétientés celtiques a été l'importance extrême de la vie monastique.
- Quelques traces des anciennes conceptions celtiques. La croyance très vivace aux Anaon ( âmes des morts qui reviennent chez eux la nuit de la Toussaint )
et la figure presque mythologique de l'Ankou ( personnification de la Mort, armée de sa faux )net venant chercher la nuit ses victimes.
- Plus grave était l'habitude des Celtes insulaires de conférer la consécration épiscopale par un seul évêque au lieu de trois.
- Et plus grave encore la coutume, attestée en Bretagne péninsulaire vers le VI° siècle, d'associer des femmes, sous le nom de « conhospitae », à la célébration de la messe. Au début de ce VI° siècle, trois évêques de l’ouest de la Gaule, Licinius de Tours, Mélaine de Rennes et Eustache d’Angers, ont rappelé qu’il est interdit aux femmes de participer de manière active à la célébration de l’office divin.
Vous êtes notre Visiteur. Que la paix soit avec vous.
« Au commencement était le verbe » ( Evangile de Jean - 01:01 ) « examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » ( 1 Thessaloniciens - 5 :21 )
EGLISE ORTHODOXE GNOSTIQUE CELTIQUE