- 25 août 1054 : ouverture du dixième concile de Narbonne. Il codifie la trêve et la paix de Dieu et interdit les guerres privées13. Il décrète que celui « qui tue un chrétien, verse le sang du Christ ». Le mouvement de paix, né en France du Sud, s’étend à la fin du siècle à l’Espagne, au royaume anglo-normand, à la Germanie et à l’Italie. Le Schisme de 1054 divise la chrétienté en chrétiens catholiques et chrétiens orthodoxes.
Différences avec l'Église catholique :
- Les Églises orthodoxes autorisent l'ordination des hommes mariés.
- Les Églises orthodoxes considèrent le Pape comme le patriarche de Rome, il a une place de primauté en cas de Concile œcuménique et non une place comme chef de l'Église, cette place étant celle du Christ.
- Le dogme trinitaire : Pour les catholiques, le Saint Esprit procède du Père ET du Fils alors que pour les orthodoxes, le Saint Esprit procède du Père PAR le Fils.
- L'Immaculée Conception : ce dogme récent dans le catholicisme ne concerne pas la conception de Jésus-Christ (qui est bel et bien immaculée) mais la conception de Marie qui, pour les orthodoxes, ne peut être immaculée sans réduire l'humanité essentielle de celle qui deviendra la Mère de Dieu.
- L’église orthodoxe suit une structure par pays ( pour la Grèce, le patriarcat de Constantinople ) alors que l’église catholique est internationale ( le Vatican ).
- Les Orthodoxes vivent dans une église organisée selon des canons fixés aux premiers temps du christianisme. L’église catholique ressemble plutôt à une administration, laquelle s’est souvent réformée et a beaucoup changé.
- Liturgie : la liturgie romaine (catholique) a évolué avec le temps (Concile de Trente, Vatican II, etc.) alors que la liturgie orthodoxe n'a quasiment pas évolué depuis le premier millénaire.
- Communion : l’Église orthodoxe pratique systématiquement la communion aux deux espèces (corps et sang du Christ) là où l’Église romaine ne le fait plus, en tout cas majoritairement.
L'orthodoxie se présente comme la continuité de l'Église chrétienne primitive qui a subi plusieurs schismes, notamment en 431, 451 et 1054 :
- 22 juin 431 : le troisième concile œcuménique s'ouvre à Éphèse. Il définit Marie comme étant vraiment la « Mère de Dieu » et condamne comme une hérésie le nestorianisme, qui la définie seulement comme « Mère du Christ ». Nestorius et son contradicteur Cyrille d'Alexandrie sont tous les deux déposés. Le nestorianisme est une doctrine christologique affirmant que deux personnes, l'une divine, l'autre humaine, coexistent en Jésus-Christ.
- 8 octobre 451 : ouverture du concile de Chalcédoine où siègent des représentants du pape. Le concile proclame qu'il existe deux natures en Jésus-Christ ; une nature divine et une nature humaine, qu'il est à la fois vrai Dieu et vrai homme. La doctrine monophysite est condamnée. Les patriarches de Rome et de Constantinople sont placés à égalité.
Les 7 sacrements sont identiques à ceux de l'Église catholique, mais dans l'Église Orthodoxe, ils ne sont pas fixés dogmatiquement comme cela se produisit dans l'Église catholique à l'époque de la Réforme ( XVI°siècle ).
La spiritualité de l’Église orthodoxe ne veut être que fidélité à l’Évangile, à la prédication des apôtres, à la foi et à la prière de l’Église, fidélité à la Tradition dans son orthodoxie. L'Église orthodoxe puise sa doctrine dans l'Écriture (canon des Septante, donc les livres apocryphes de l'Ancien Testament) et la Tradition. Elle rejette donc le Filioque (l'affirmation que le Saint-Esprit procède aussi du Fils), les dogmes de l'immaculée conception et de l'assomption de Marie, non révélés dans la Bible, et ceux de la primauté et de l'infaillibilité pontificales.
L’orthodoxie est une communion d’Églises indépendantes sur le plan de l'organisation et de la discipline et intimement liées entre elles sur le plan dogmatique. Chacune d’elles est autocéphale, c’est-à-dire dirigée par son propre synode habilité à choisir son primat.
Dans les Églises orthodoxes, tous les évêques sont juridiquement et spirituellement égaux : un patriarche, un archevêque ou un métropolite n'a pas plus d'autorité ni de droit juridictionnel que n'importe quel autre évêque.
Les primats dirigent toutefois collégialement, avec les évêques du synode, en portant le titre de primus inter pares ( premier entre les égaux ), et ils représentent leur Église à l'extérieur.
Le terme « orthodoxe » vient du grec όρθός orthós (droit) et δόξα dóxa (opinion) et signifie donc « qui pense dans la bonne voie ».
Le christianisme orthodoxe ou orthodoxie est l'une des trois principales confessions chrétiennes. Il est organisé en de nombreuses Églises territoriales. L'Église orthodoxe représente dans le monde la deuxième confession chrétienne en nombre de fidèles après l'Église catholique romaine et avant l'Église anglicane.
Vous êtes notre Visiteur. Que la paix soit avec vous.
« Au commencement était le verbe » ( Evangile de Jean - 01:01 ) « examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » ( 1 Thessaloniciens - 5 :21 )
EGLISE ORTHODOXE GNOSTIQUE CELTIQUE