Avec le Concile Vatican II, il y a un retour à l'ancienne pratique qui veut que l'onction soit administrée aux malades. Contrairement à l'extrême-onction, l'onction des malades peut être répétée plusieurs fois au cours de la maladie. Le nouveau rite prend sa place dans un ministère pastoral auprès des malades. Les prêtres ne doivent pas visiter seulement les mourants mais aussi les malades et, de façon générale, ceux qui souffrent.
Le Compendium du Catéchisme de l'Église catholique, ( 2005 ) décrit page 93 les effets du sacrement des malades :
Le sacrement confère une grâce spéciale, qui unit plus intimement le malade à la Passion du Christ, pour son bien et pour le bien de toute l'Église. Elle lui apporte le réconfort, la paix, le courage et le pardon des péchés si le malade n'a pu se confesser. Le sacrement procure aussi parfois, si Dieu le veut, le rétablissement de la santé physique. De toute manière, l'onction des malades prépare au passage vers la Maison du Père.
Après le concile Vatican II ( n°74-75 de la Constitution Sacrosanctum Concilium sur la liturgie ), la Constitution apostolique Sacram unctionem infirmorum, du 30 novembre 1972, a établi le rite de l'onction par l'huile alors que le prêtre prononce une seule fois :
Par cette onction sainte, que le Seigneur, en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l'Esprit Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu'il vous sauve et vous relève.
Une prière, attribuée à Serapion, V°siècle, évêque de Thmuis en Basse-Égypte, vise à la fois la guérison physique et la guérison spirituelle.
Nous te prions d'envoyer du haut des cieux la vertu curative de ton Monogène ( utilisé pour Christ, dénote le fils unique de Dieu  ) sur cette huile afin qu'elle éloigne toute maladie et toute infirmité. Qu'elle accorde aux malades bonne grâce et rémission des péchés, qu'elle soit pour eux un remède de vie et de salut, leur apporte santé et intégrité de l'âme, du corps et de l'esprit, et vigueur parfaite afin que soit glorifié le nom de Jésus-Christ qui a été crucifié et est ressuscité pour nous, qui a porté nos maladies et nos faiblesses et viendra juger les vivants et les morts.
A partir du VII°siècle, cette huile, appelée désormais Saint-Chrême, est bénite par l’évêque.
Dès le VIII° on commence à parler d’extrême onction car le sacrement est unctio in extremis vitae.
Ce n’est qu’à partir du XII°e siècle qu’on appela ainsi en occident le sacrement des malades. Celui-ci consiste en une onction d’huile sainte, bénie par l’évêque, sur divers endroits du corps du malade, accompagnée à chaque fois de l’invocation : « Que par cette onction sainte le Seigneur te pardonne les fautes que tu as commises ». 
 
On devait l'oindre aux endroits suivants :
aux yeux, à cause de la vue ; aux oreilles, à cause de l'ouïe ; aux narines, à cause de l'odorat ;
à la bouche, à cause du goût et de la parole ; aux mains, à cause du toucher ; aux pieds, à cause de la marche ;
aux reins, à cause du plaisir qui y réside ( propter delectationem ibidem vigentem : pour le plaisir   il y a des inactifs ).
 
Le ministre de ce sacrement est le prêtre qui utilise une huile sainte, bénie par l’évêque.
Actes 14:8-10 :                                                                                 
A Lystre, se tenait assis un homme impotent des pieds, boiteux de naissance, et qui n'avait jamais marché.
Il écoutait parler Paul. Et Paul, fixant les regards sur lui et voyant qu'il avait la foi pour être guéri,
dit d'une voix forte : Lève-toi droit sur tes pieds. Et il se leva d'un bond et marcha.
Marc 6:13 :
Ils chassaient beaucoup de démons, et ils oignaient d'huile beaucoup de malades et les guérissaient.
Jacques 5:14-15 :                                                                                                              
Quelqu'un parmi vous est-il malade ? Qu'il appelle les anciens de l’Église, et que les anciens prient pour lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur ;
la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s'il a commis des péchés, il lui sera pardonné.
L'onction d'huile se fait au nom du Seigneur. Il ne s'agit donc pas d'un procédé médical mais d'un rite religieux. Et les paroles des prières ne sont pas données.
Et dans l'Église primitive
Leclerq (1907-1953) signale, dans son Dictionnaire d'archéologie chrétienne et de liturgie,  que, concernant le sacrement des malades, certains auteurs ont insinué que l'Église aurait copié ce qui se faisait chez les Gnostiques. Les gnostiques du II°siècle donnaient aux agonisants la redemptio mortuorum qui était une eau mêlée de baume ou d'huile.
Hippolyte de Rome, théologien grec originaire d'Alexandrie, vers 215, dans sa Tradition apostolique, fait référence à une prière concernant de l'huile qui était bénite durant la liturgie eucharistique, cette prière a été conservée dans la tradition romaine jusqu'à Vatican II. 
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