Une maxime Indienne dit que celui qui confesse son péché en recevra le pardon. Ils célèbrent tous les ans une fête, pendant laquelle ils vont se confesser sur le bord d'une rivière, afin que leurs péchés soient entièrement effacés.
Pour les anciens habitants du Japon. Celui qui veut expier ses péchés se rend dans un désert où il est reçu par des ermites et où il est soumis à un régime de jeûnes et de mortifications.
La confession à un prêtre est rare dans l'Église primitive, habituellement, les fidèles reconnaissent leur état de pécheurs de façon générale et publique. Dans l’Église primitive se met en place la Pénitence, d’abord publique et unique, puis peu à peu réitérable et privée.
Du II° au V° siècle se mettent en place les pratiques de la pénitence publique : le chrétien ayant commis une faute grave ( adultère, meurtre, idolâtrie, vol…) en fait l’aveu en secret à l’évêque. Il ne peut communier et est astreint à diverses pratiques ( jeûne, prières, mortification ) manifestant son désir de conversion. La communauté prie pour les pénitents. L’évêque peut, seul, décider de leurs réintégration.
La confession privée aurait été pratiquée en Irlande au IV° siècle.
Le sacrement de pénitence, appelé aujourd'hui par les catholiques sacrement de la réconciliation, permet de se réconcilier avec Dieu. Au cours de ce sacrement, le pénitent doit avouer ses fautes ou péchés. Le prêtre permet au pénitent de discerner ses fautes. Il lui donne l'absolution au nom de l'Église et lui attribue une pénitence.
Les juifs qui viennent trouver Jean-Baptiste confessent leurs fautes.
Matthieu 3:5-6 :
Les habitants de Jérusalem, de toute la Judée et de tout le pays des environs du Jourdain, se rendaient auprès de lui ;
et, confessant leurs péchés, ils se faisaient baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain.
Luc 5:8 :
Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus, et dit : Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur.
Luc 15:21 : ( repentir de l'enfant prodigue )
Le fils lui dit: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils.
Luc 19:7-8 :
Voyant cela, tous murmuraient, et disaient : Il est allé loger chez un homme pécheur.
Mais Zachée, se tenant devant le Seigneur, lui dit : Voici, Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens, et, si j'ai fait tort de quelque chose à quelqu'un, je lui rends le quadruple.
Jean 8:9-11 :
Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu'aux derniers ; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu.beaucoup de fidèles :
- baisse de la conscience même du péché, chez les uns,
- besoin d'authenticité intérieure chez les autres.
Le désir de renouveau dans la forme de la pénitence et de la confession apparaît pleinement justifié.
Trois moyens d'obtenir le pardon de ses fautes :
- la conversion intérieure,
- l'aveu communautaire des péchés lors d'une assemblée et se réalise d'une manière privilégiée dans le cadre des célébrations pénitentielles.
- la confession personnelle des péchés à un ministre de l’Église.
Car chaque chrétien devrait régulièrement se replacer devant la responsabilité personnelle de ses fautes pour puiser dans la confession et l'exhortation du guide spirituel la force d'un nouveau départ dans sa vie.
Le pouvoir de remettre les péchés fut offert à l’Église :
pénitence et confession doivent être occasion de joie et de reconnaissance pour les chrétiens.