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Apparemment, ils sont unanimes.
 
Pendant des siècles, les Chrétiens ont vécu avec cet enseignement.
 
Et pourtant, aux premiers siècles, dans l’Église Primitive, on remettait quand même leur faute aux divorcés remariés et on leur donnait la communion mais, par la suite, cette pratique a été abandonnée en Occident. Aujourd’hui le pape François l'a remise en discussion et les cardinaux se disputent à ce sujet.
Cet enseignement fondamental a été reconnu comme le seul acceptable dans l’immense majorité des églises chrétiennes, depuis les temps apostoliques, et jusqu’à l’époque de la Réforme, au début du XVI° siècle.
 
Toutefois, au cours des siècles, tout en continuant à affirmer ces grands principes , on a assisté à un certain assouplissement.
 
Le remariage des divorcés continuait à être condamné, mais il a fini par être toléré :
Basile et même Augustin, au IIII° siècle, tout en affirmant vigoureusement les principes de base, ont pu admettre que, dans certains cas précis, un conjoint injustement abandonné pouvait être autorisé à se remarier.
 
Les premiers Réformateurs Protestants, se méfiant profondément de toutes les doctrines enseignées par l’Église Catholique,  ont pris des libertés par rapport à la théologie biblique du mariage, du divorce et du remariage.
 
Nous pouvons constater qu'aujourd’hui, la pratique du divorce et du remariage au sein des églises chrétiennes tend à se généraliser.
 
Érasme de Rotterdam (1469-1536), érudit célèbre dans l’Europe entière,  commença à modifier la théologie du mariage et du remariage. Il enseignait que chacun devait interpréter lui-même l’Évangile, et que l’on devait avoir recours à la Raison humaine pour interpréter rationnellement et raisonnablement les Écritures et la Tradition. Érasme a donc commencé à enseigner que le lien du mariage n’était pas permanent.
 
Cet esprit humaniste s’est progressivement infiltré dans l’Église.
 
Martin Luther (1483-1546), finit par admettre lui aussi que le lien du mariage pouvait être rompu, en cas d’adultère de l’un des conjoints et admit que le conjoint innocent pouvait se remarier.
 
L’Église Catholique a considérablement élargi et assoupli ses procédures d’annulation de mariage. Dans l’Église catholique, les divorcés remariés, sans être excommuniés, sont exclus du sacrement de réconciliation, de la communion eucharistique, du sacrement des malades et d’un certain nombre de fonctions liturgiques et pastorales. Une personne qui a divorcé d'un mariage civil ne peut pas non plus recevoir le baptême. Mais cela semble aussi vouloir s’assouplir.
Jérôme (347-vers 420), disait dans Lettre : 55-58 :
Le Seigneur interdit dans Sa Parole le divorce et le remariage.
Les Chrétiens doivent cesser de se trouver des excuses pour divorcer et se remarier.
Augustin (354-430), considéré comme le plus grand théologien, enseignait :
Aucun de ceux qui divorcent et se remarient ne peut prétendre être dans la volonté de Dieu, ni éviter le péché d’adultère.
Tout divorcé remarié est considéré par Dieu comme toujours marié au conjoint précédent, tant que celui-ci est en vie. La loi des hommes n’a aucune valeur devant Dieu. Toute relation sexuelle entre divorcés remariés est donc un péché d’adultère aux yeux du Seigneur et de l’Église. C’est une désobéissance flagrante à la Parole de Dieu. Il faut demeurer dans la chasteté et l’abstinence.
Le remariage après un divorce ne sera jamais admis par Dieu. Affirmer le contraire serait admettre les superstitions adultères d’un autre dieu que Celui que nous servons.
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