Pour certains,cette morale judéo-chrétienne est accusée d’avoir asservi l’homme, d’avoir favorisé la régression et entraîné un dédain préjudiciable de la vie et du monde terrestre.
il y a eu à cette morale dite judéo-chrétienne une troisième source : c’est la morale grecque, et plus précisément la morale stoïcienne.
Cette morale stoïcienne s’est en effet massivement introduite aux II°, III°, et IV° siècles dans l’éthique chrétienne et l’a profondément modifiée. Les premiers théologiens chrétiens, qui étaient pour la plupart des philosophes convertis, ont du plaider pour le Christianisme face au monde païen, dans l’espoir de convertir ces païens. En reprenant les principes et les normes de cette morale stoïcienne, les Pères de l’Église permettaient aux païens d’apprécier, par leurs critères du bien et du mal, et par leur propre formation à la Vertu, la valeur, et voulaient prouver la supériorité, de l’éthique chrétienne.
Saint-Jérôme a dit « stoici qui nostro dogmati implerisque concordant » ( les stoïciens qui sont d’accord avec la plupart de nos dogmes ).
Le stoïcien conforme sa volonté à la "Raison Logos" qui habite et gouverne le monde, tandis que le chrétien conforme la sienne à celle d’un Dieu personne, mais, dans les deux cas, il s’agit d’une morale de l’acquiescement.
Dieu, dans le judéo-christianisme, non seulement est unique, mais il est créateur et tout-puissant.
Pour Freud, cette morale conçue comme obéissance à un Dieu père, qui n’est en fait qu’un « fantasme de père », « un père porté aux nues » infantilise l’homme, l’empêche de déployer sa taille d’adulte.
Pour Marx, ce Dieu-illusion arrache l’homme à lui-même. Il l’aliène et le détourne de remplir ici-bas sa tâche d’homme, à savoir « transformer le monde » et les structures sociales génératrices de l’exploitation de l’homme par l’homme. Ce Dieu illusoire, dit Marx, entraîne en fin de compte une acceptation immorale de l’injustice en ce monde.
Friedrich Nietzsche n’accorde aucune réalité à Dieu et à la religion. C’est pour lui un monde de « fictions pures ».
Le mystère de la Trinité est exprimé dans des catégories empruntées à l'angélologie ; :
L'Incarnation est présentée comme la descente cachée du Bien-Aimé à travers les sept cieux et leurs anges . Concernant cette doctrine trinitaire, le cardinal jean Daniélou, dans son livre Théologie du Judéo-christianisme (Desclée/Cerf, 1974) importe des concepts nicéens. C’est la théorie de l’évolution appliquée aux sciences humaines : le dogme a été fixé au IV° s., par les tenants d’une Église héritée des apôtres.
La descente aux enfers, l'ascension décrivent le mystère du Salut en référence à la cosmologie sacrée.
La croix est par sa matière un signe de puissance, sceptre ou verge, et par sa forme un symbole de l'extension cosmique de l'action du Christ.
L'Église est, comme déjà dans l'Épître aux Éphésiens et dans l'Apocalypse, préexistante dans la pensée de Dieu.
Enfin, un règne terrestre du Christ, d'une durée de mille ans, précède le Jugement et la Terre nouvelle.
Vous êtes notre Visiteur. Que la paix soit avec vous.
« Au commencement était le verbe » ( Evangile de Jean - 01:01 ) « examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » ( 1 Thessaloniciens - 5 :21 )
EGLISE ORTHODOXE GNOSTIQUE CELTIQUE